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    Rêver. Imaginer. Écouter. Contempler. S'abandonner. Croire et espérer. Une sorte de transe. Rêver.

    Voilà ce que je ressens lorsque j'imagine des ciels étoilés, des océans, des endroits où l'on peut être seul. En paix. Où seule la poésie peut s'infiltrer. Où tout semble possible. Où tout semble infiniment petit et infiniment grand. Où l'on ne sait plus nous même où l'on se situe, entre ciel et terre, qui nous sommes, pourquoi nous vivons, quel est le sens de la vie. Un sentiment mélancolique, de la tristesse et un bonheur indéfini.

     

     

    Et le temps. Le temps qui passe. Sans que nous ayons véritablement conscience de sa vitesse. De sa traîtrise.

     

    "Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu." Shakespeare

     

    "Le temps emporte sur son aile - Et le printemps et l'hirondelle, - Et la vie et les jours perdus ; Tout s'en va comme la fumée, - L'espérance et la renommée." Alfred de Musset

     

      


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    Melody regarda s'éloigner les deux tourtereaux. Pourquoi s'infligeait-elle ce supplice ? C'était déjà assez difficile lorsqu'elle était seule, loin de lui, les yeux fermés, voulant s'échapper d'une réalité trop cruelle pour elle. Mais la jeune fille ne pouvait détacher son regard du couple enlacé, ce bellâtre aux cheveux d'or et cette brunette aux vêtements de marques. Melody ne cillait plus, fixant malgré elle ce spectacle qui la détruisait à petits feux. Une larme apparut dans un de ses yeux bleus. Puis une autre. Des larmes d'irritation bien sûr, de tristesse, de souffrance, de froid aussi. A chaque larme rejaillissait les souvenirs, à chaque fois plus nets. Le souvenir. Le jour.

    C'était un vendredi aussi, il y a seulement un mois de cela. Elle sortait avec Pierre, son amour de collège, depuis bientôt deux mois et elle vivait un bonheur constant. Elle réussissait au lycée, avait de rares mais précieuses amies et surtout, elle avait Pierre. Lorsque le beau gosse des premières était allé l'aborder, elle avait manqué de s'évanouir. Quelques semaines après, il lui demandait de sortir avec lui. Et ça, elle n'y croyait toujours pas. Ses journées paraissaient plus faciles, le soleil éclairait chacune de ses journées, et lorsqu'il était absent, c'était Lui et sa toison dorée qui la réchauffait. Mais voilà, ce jour là n'était pas comme les autres. Melody, plantée devant son grand miroir, rajustai ses longs et épais cheveux bruns avec anxiété. Sa fébrilité n'était pas sans raisons : cela faisait plusieurs jours que sa relation avec Pierre n'allait plus aussi bien, et voilà qu'elle recevait un texto de lui à 10h du matin lui demandant de le rejoindre devant le grand parc Charles Baudelaire pour une chose très importante qu'il voulait lui dire. Oui, c'est vrai, entre eux la situation s'était légèrement dégradée. Du moins de son côté. Ses messages se faisaient plus rares, il souriait moins, la câlinai moins, évitai même son regard... Mais elle pensait que cela s'arrangerait, que son comportement n'était que passager... Mais cela avait l'air plus compliqué. Melody essayait de garder espoir, de croire en elle, et en lui. Elle le devait. Ce jour là il pleuvait des cordes. Melody avait toujours aimer la pluie, son odeur, sa consistance, son apaisement. Elle voulait être jolie ce jour là. Non pas qu'elle était laide, loin de là, mais elle voulait l'être tout spécialement ce vendredi 13 octobre. Au cas où. Du crayon et du mascara avaient fait l'affaire et elle s'était soigneusement coiffée. Puis elle avait enfilé une paire de bottes, un joli manteau, une écharpe, prit son parapluie rouge et était partie. Après avoir longuement marché, elle s'était mise au milieu du trottoir vide de passants, attendant son Roméo. Mais il était arrivé en retard, et quand il la rejoignit, elle n'était qu'une fine petite silhouette tremblante, trempée et glacée. Sa capuche et son parapluie ne lui avait pas protégé le visage du vent et de la pluie, et tandis que ses pommettes étaient trempées, son mascara avait commencé à baver autour de ses yeux en amandes. Pierre l'avait contemplé en silence puis avait prononcé la sentence : C'est fini. Deux seuls petits mots qui symbolisaient la fin de la terre, du monde, de l'univers. Son univers. Il s'était alors penché et l'avait doucement embrassé sur la joue. "Je suis désolé Melody". Un chuchotement, tendre mais terrible. Et il était parti, la laissant seule sous la pluie, pleurant toutes les larmes de son corps, sa main cramponnée à son parapluie rouge, des flaques d'eau se formant  petit à petit autour d'elle. Et tandis que ses pleurs se mêlaient à la pluie, elle comprit qu'elle ne s'en remettrait pas. Et comme elle l'avait devinée, un mois après son chagrin était toujours aussi présent, aussi douloureux. Lorsqu'elle avait appris qu'il s'était trouvé une nouvelle petite ami deux semaines après à peine, elle crut qu'on lui arrachait littéralement le cœur. Il avait repris sa vie, heureux, aimant, tranquille, alors que de son  côté, elle n'avait cessé de pleuré, de se morfondre et de déprimé. L'incompréhension rendait sa souffrance encore plus aiguë, rendait la blessure encore plus profonde. Avait t-elle mal agi ? Et si oui, en quelles circonstances ? Se pouvait-il qu'il se soit lassé d'elle ainsi, qu'il ne l'ai considéré que comme une page à tourner, impatient d'en découvrir une autre ? Elle n'en savait rien et se contentai de rester sans réponses, souffrant en silence.

    Melody cligna enfin des yeux et les essuya du revers de sa manche. Il fallait qu'elle se montre forte. Pierre et son nouvel amour disparurent bientôt au coin de la rue et elle inspira un grand coup. La jeune fille, le menton enfouit dans sa grosse écharpe de laine, remonta la longue allée calmement, plus apaisée, et s'arrêta devant l'entrée du parc. L'endroit même où sa vie s'était transformée en un torrent de larmes. C'est alors qu'il se mit à pleuvoir, tout doucement, une fine bruine délicate et froide. Il y avait une belle lumière, de celle que l'on ne voit que dans quelque transition de deux saisons. Melody laissa ses cheveux à découvert, mettant juste ses mains dans les poches de son manteau. Elle ferma les yeux et releva légèrement la tête, appréciant les gouttes sur son visage.

    -Hé !

    Surprise, Melody rouvrit les yeux. Devant lui se tenait un très beau garçon de son âge aux boucles brunes et qu'elle n'avait jamais vue. Il était abrité par un parapluie rouge et la fixait, intrigué. Il s'avança vers elle. Elle ne bougea pas. Et il s'approcha si près que son parapluie identique au sien abrita Melody à son tour.

    -Ça va ? Qu'est ce que tu fais en plein mois de novembre sous la pluie ? Sans même une capuche ?

    Elle haussa les épaules. Lui la regarda attentivement. Il avait des yeux magnifiques, mêlant le vert, le brun et l'or.

    -Tu veux qu'on aille se promener dans le parc ? demanda t-il soudainement. Juste pour parler. Et pour que tu sois moins mouillée aussi. Je n'ai rien devant moi, et toi non plus apparemment.

    Elle aquiesca lentement, ses yeux ancrés dans les siens. Il esquissa un sourire et elle le lui rendit. Le petit parapluie rouge s'éloigna tranquillement dans le grand parc, liant sous sa toile deux personnes rencontrées dans le plus beau des hasards.

     

                                                                                    C'était la fin d'un chapitre et le commencement d'un autre.                                                                                                         


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    J'avais envie de rendre hommage à ma manière à un homme star du cinéma, un homme extraordinaire et au talent immense... Je voudrais rendre hommage à Alan Rickman. Je n'ai vu que quelques uns de ses films, des films où il joue rarement le gentil héros. Et pourtant, qu'est ce qu'on l'aime Alan... J'ai l'impression qu'il est encore là, comme s'il ne pouvait pas nous avoir quitté il y a un an maintenant. Je ne sais pas quoi dire... Je n'ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens, je crois.

    Alors voilà.

    Alan, où que tu sois tu seras toujours dans nos cœurs. Tu vivras éternellement dans nos pensées et... J'ai l'impression que je peux te voir ressurgir sur n'importe quelle actualité, comme si tu n'étais pas parti. Tu es pour moi un exemple. Reposes en paix Alan.

     

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  •  "Gryffondor de nouveau à l'attaque, Johnson s'empare du Souafle, suivie par Flint... Mets-lui un doigt dans l'œil, Angelina ! Non, non, professeur, c'était une simple plaisanterie..." Lee Jordan HP3

     

    "Rends-lui la vie infernale à cette vieille folle, Peeves." Fred Weasley HP5

     

    "Et bien, je vois qu’il a fait du bon travail avec vous. Vous êtes l’homme de Dumbledore jusqu’au bout, Potter ? - En effet. Je suis content que ce soit clair entre nous." 
    Rufus Scrimgeour et Harry Potter HP7

     

    "Je n'arrive pas à le croire ! Oh, Ron, c'est tellement merveilleux ! Un préfet ! Tout le monde l'a été dans la famille ! - Et Fred et moi, on est qui ? Des voisins de palier ?"
    Georges et Fred Weasley à leur mère HP5

     

    "Il [Voldemort] est capable de filer plus vite que Severus Rogue confronté à une bouteille de shampoing." Fred Weasley sur Potterveille HP

     

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    "Ah oui, ça, c'était un grand professeur, Quirrell, son seul petit défaut, c'est qu'il avait Lord Voldemort collé à l'arrière de la tête."  Harry à Dolores Ombrage HP5

     

    "Tu écoutais les informations ! Encore ? - Elles changent tous les jours, vous savez ? […] - Nous ne sommes pas stupides, tu sais. - Ça au moins c’est une information."  Harry à l'oncle Vernon HP5

     

    "Vous souvenez-vous que j'avais parlé des sortilèges informulés, Potter ? - Oui. - Oui, monsieur. - Il n'est pas nécessaire de m'appeler "monsieur", professeur."  Harry à Severus Rogue HP6


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